Quelle est la situation du pangolin et pourquoi en parle-t-on ?
Redevenu célèbre pour la controverse de la COVID-19, le pangolin est à ce jour, l’animal le plus braconné au monde.
L’importance du pangolin au niveau écologique
Ces actions viennent :
- améliorer la qualité nutritive de l’humus.
- améliorer la capacité de décomposition organique
- permettre une meilleure réutilisation du compost naturel qui en découle.
Tout cela participe au maintien d’une faune et d’une flore en bonne santé. S’il venait à s’éteindre, aucun n’animal ne remplirait sa fonction fertilisante à sa place. Maillon essentiel dans l’écologie, il est important de le préserver.
Un risque d’extinction multifactoriel
La situation du pangolin est critique puisqu’il s’agit de l’animal le plus braconné au monde, et ce, pour plusieurs raisons. C’est un animal très docile qui fuit rapidement. Ses écailles ainsi que sa défense en forme de boule lui permettent une très bonne protection contre les prédateurs, mais le rendent plus facilement capturable par les braconniers.
Le pangolin s’arrache dans les marchés illégaux pour des prix exorbitants, car sa chaire réputée pour être délicate et raffinée est consommée dans les moyennes et hautes sphères Chinoises et Vietnamiennes.
Fortes en kératine, ses écailles sont aussi très convoitées. Réduite en poudre. Certaines personnes l’utilisent en médecine traditionnelle chinoise. à des fins thérapeutiques.
Selon certaines croyances Africaines, avoir sur soi une écaille de pangolin, aurait la vertu de repousser le “mauvais œil”.
La déforestation est aussi une cause importante de la menace qui règne sur cet animal. En réduisant considérablement les forêts, la possibilité de sustentation des pangolins en est réduite. Ajouté à cela, le stress généré par l’activité humaine sur son territoire qui peut déclencher diverses maladies ou troubles internes chez l’animal.
Les conséquences de ce stress peuvent aller d’un taux de reproduction minimisé, à la mort si les maladies causées par le stress sont trop importantes.
COVID-19 : entre mauvaise presse et bienfaiteur inattendu
Fin 2019 et pendant de nombreux mois de 2020, le pangolin a été montré du doigt comme étant la cause principale d’apparition de la COVID-19.
Bien qu’il ait beaucoup fait la Une des médias, l’animal n’a pas été assez médiatisé pour parler du besoin de sa préservation.
Grâce à des recherches sur le virus SARS-Cov2, les éléments biologiques analysés montrent qu’il ne peut pas en être la cause. La piste du pangolin a définitivement été écartée.
En 1994, la convention sur le commerce international d’espèces sauvages menacées d’extinction (CITES) à décidé d’inscrire ce dernier sur le registre des espèces en danger critique d’extinction, ce qui fait de lui, une espèce protégée.
Juin 2020, la Chine place le mammifère sous le plus haut niveau de protection ; cette décision fait suite à la controverse du pangolin dans l’affaire du SARS-Cov2. De ce fait, une vingtaine de remèdes traditionnels Chinois, se voient retirer l’usage d’écailles de leur composition.
Vers une amélioration de la situation du pangolin
Le pangolin, essentiel au maintien de la biodiversité tropicale et équatoriale doit être protégé plus efficacement. Des dispositions sont prises dans ce sens et la covid-19 à pu offrir un peu de répit. Il ne reste qu’à espérer que les États feront respecter les législations et les accords avec plus de vigueur. Cela permettrait à la situation du pangolin de se stabiliser pour qu’il puisse repeupler et remplir son rôle écologique sur Terre pendant encore de nombreux siècles.
Sources :
Soupçonnés d’avoir transmis le coronavirus, les pangolins sont victimes d’un braconnage intense
Pangolin, chauve-souris, fuite d’un laboratoire… le mystère des origines du coronavirus
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